18 Mars, confinement J3
Pensées pour toutes les personnes victimes de ce virus et leurs familles...
Je leur dédie ces fleurs...
Mystère de la vie...
Les bourgeons s' ouvrent, et je suis là pour les regarder ...
Comme de la mousse , ce petit sapin
et les magnolias, toujours sublimes ...
Durant tous ces jours, nous suivons tous l' actualité,
dans l' attente que cette situation s' améliore,
Avec l' espoir que les malades guérissent,
que les personnes confinées vivent celà au mieux,
le coeur plein de compassion, et de confiance dans la prière.
Chacun essaie de trouver ce qui peut lui faire du bien...
Regarder, contempler la petite portion de nature toute proche,
dans le jardin et le quartier.et suivre les éclosions, la croissance, les petites fleurs discrètes,
ou les plantes plus spectaculaires, et les petits animaux...
les couleurs, les formes, les mille inventions de la nature ...
Evasion, et source de paix...
Des arbres
Pâques, LA VIE !
"Obscure est la nuit du tombeau, et pourtant,l' éclat des plaies sacrées traverse l' épaisseur de la pierre,
la soulève et la met de côté comme une plume;
De l' obscurité du tombeau se lève le corps ressuscité du Fils de l' homme,
éblouissant de lumière, rayonnant de clarté. "
( Extrait d' une poésie d' Edith Stein , d' autres textes ici ...)
Qu' il est bon de se replonger dans cette Parole de vie des evangiles !
..C 'est alors qu' entra l' autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. ( Jean, 20, 1-9 )
Le soir de Pâques, à Emmaüs, un mystérieux voyageur.. ( Luc, 24, 13-35)
Une rencontre au bord du lac de Galilée ( Jean 21, 1-14 )
Je contemple aussi ces oeuvres sculptées photographiées à Notre - Dame de Partis, il y a 2 ans.... Elles font partie de la "Clôture du choeur", elles datent du XIV° siècle...et racontent les Evangiles...
Je ne sais pas encore dans quel état elles sont actuellement...
La vie est difficile et si cruelle pour tant d' êtres humains, nous l' avons constatés tous ces derniers jours, le jour de Pâques même pour les chrétiens du Sri Lanka...Ne les oublions pas, pensons à eux, pleins de respect, de silence, devant ce grand mystère du martyr, de la souffrance, de la mort...
‘’Celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature,
ce qui est ancien a disparu, voici: ce qui est nouveau est déjà là"
( 2 Cotinthiens, 5,17 )
Vendredi Saint
C 'est alors ô Nuit que tu vins et dans un grand liceul
tu ensevelis
Le Centenier et ses hommes romains,
La Vierge et les saintes femmes,
Et cette montagne, et cette vallée, sur qui le soir descendait,
Et mon peuple Israêl et les pécheurs et ensemble celui qui mourait, qui était mort pour eux
Et les hommes de Joseph d' Arimathée qui déjà s' approchaient
Portant le linceul blanc.
Charles Péguy, Le Porche du Mystère de la Deuxième Vertu ( final)
Notre - Dame au coeur
Merci aux pompiers
C 'était il y a 2 ans , merveilleux souvenirs...
Merci Notre - Dame
Charles Péguy
La Tapisserie de Notre-Dame
1913
Présentation de Paris à Notre-Dame
Étoile de la mer, voici la lourde nef
Où nous ramons tout nuds sous vos commandements ;
Voici notre détresse et nos désarmements ;
Voici le quai du Louvre, et l’écluse, et le bief.
Voici notre appareil et voici notre chef.
C’est un gars de chez nous qui siffle par moments.
Il n’a pas son pareil pour les gouvernements.
Il a la tête dure et le geste un peu bref.
Reine qui vous levez sur tous les océans,
Vous penserez à nous quand nous serons au large.
Aujourd’hui c’est le jour d’embarquer notre charge.
Voici l’énorme grue et les longs meuglements.
S’il fallait le charger de nos pauvre vertus,
Ce vaisseau s’en irait vers votre auguste seuil
Plus creux que la noisette après que l’écureuil
L’a laissée retomber de ses ongles pointus.
Nuls ballots n’entreraient par les panneaux béants,
Et nous arriverions dans la mer de Sargasse
Traînant cette inutile et grotesque carcasse
Et les Anglais diraient : ils n’ont rien mis dedans.
Mais nous saurons l’emplir et nous vous le jurons
Il sera le plus beau dans cet illustre port
La cargaison ira jusque sur le plat-bord
Et quand il sera plein nous le couronnerons.
Nous n’y chargerons pas notre pauvre maïs,
Mais de l’or et du blé que nous emporterons.
Et il tiendra la mer : car nous le chargerons
Du poids de nos péchés payés par votre Fils.
Méditation d' Edith Stein, Soeur Thérèse Bénédicte de la Croix. ( lue ici )
« ‘Salut, ô croix, notre unique espérance’ : tel est le cri que l'Église met dans notre bouche en
ce temps consacré à la contemplation de l'amère souffrance de Notre Seigneur Jésus-Christ…
Le signe de notre Rédemption est dressé bien haut devant nous et nos regards doivent y rester
attachés jusqu'à ce que l'alléluia pascal nous invite à nouveau à perdre de vue la terre un instant
et à nous réjouir des noces de l'Agneau…
Les bras du Crucifié sont grands ouverts pour t’attirer contre son Coeur. Il réclame ta vie
pour te donner la sienne.
Ave Crux, spes unica !
Le monde est en flammes.
L'incendie peut aussi embraser notre maison. Mais la croix se
dresse plus haut encore que toutes les flammes. Elles ne peuvent la détruire. Elle est le chemin
de la terre au ciel. Celui qui l'embrasse avec foi, avec amour, avec espérance, est emporté par
elle dans le sein du Dieu un et trine.
Le monde est en flammes.
As-tu l’ardent désir d'éteindre l'incendie ? Lève les yeux vers la croix.
Le sang du Sauveur jaillit de son Coeur ouvert. Il éteint les flammes de l'enfer. Rends ton
coeur libre par l'accomplissement fidèle de tes voeux et l'amour divin s'épanchera alors dans
ton coeur jusqu'à ce qu'il déborde et irrigue jusqu'aux extrémités de la terre. Entends-tu le
gémissement des blessés sur les champs de bataille à l'est comme à l'ouest ? Tu n'es ni médecin
ni infirmière et tu ne peux soigner leurs blessures. Tu es enfermée dans ta cellule et tu ne
peux parvenir jusqu'à eux. Entends-tu l'appel de détresse des mourants ? Tu voudrais bien être
prêtre pour les assister. Es-tu touchée par la plainte des veuves et des orphelins ? Tu voudrais
être un ange consolateur pour les aider.
Lève les yeux vers le Crucifié.
Si tu lui es unie comme une épouse par l'observance fidèle de tes voeux, alors son précieux Sang est à toi.
En lui étant unie,
tu es omniprésente comme il l'est lui-même.
Ce n'est pas à tel ou tel endroit que tu peux aider comme le médecin, l'infirmière ou le prêtre.
C'est sur tous les fronts, dans tous les lieux de souffrance que tu peux être présente par la puissance de la croix
ton amour miséricordieux,l'amour jailli du Coeur de Dieu, te porte partout ; partout l'amour répand son sang précieux, portant
l'apaisement, la guérison, le salut.
Les yeux du Crucifié sont maintenant posés sur toi avec gravité ; ils t'interrogent, ils te scrutent :
veux-tu conclure à nouveau, et solennellement, ton alliance avec le Crucifié ?
Que lui répondras- tu ? ‘Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la vie éternelle.’ (Jn 6, 68)
Ave Crux, spes unica ! »
(Source cachée, Ad Solem - Cerf 1999, p.239-240)
Retraite en ligne : « Carême 2019 avec Édith Stein »
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Fleurs de saison, dans la nature
Déjà le 19 mars, et ces prémices du printemps que j' aime tant....
Ces giboulées aussi, qui nous bousculent un peu, ces bourrasques qui nous glacent, retournent les parapluies, mais tonifient aussi et oxygènent.
Oui, j' aime ce temps, tant qu 'il n' y a pas de catastrophe, c 'est sûr !
Je l' aime car il nous réserve tant de surprises
Les troupeaux de nuages qui défilent et se métamorphosent, les trouées de ciel bleu, cobalt, céruléen, turquoise, et tant de nuances uniques et si nuancées, les brumes matinales illuminées des premiers rayons, les averses qui m' obligent à rentrer le linge à peine étendu, la végétation étincelante de gouttes, juste après l' averse quand le soleil surgit... Quel éblouissement !
Et comment oublier l' arc en ciel ...il y a peu, je pars à la poste sur mon vélo. Je m' étais bien motivée, par un temps tout gris et froid...
Je m' apprête à rentrer, en grognant un peu, car il se met subitement à pleuvoir !
et là, miracle ! derrière des buissons surgit l' arc en ciel, brillant, lumineux, intense, comme je n' en avais pas vu depuis longtemps.
Du coup je fais un détour, me dirigeant vers la rivière, en passant dessous le pont.A la sortie du pont, c 'est carrément extraordinaire : l' arc tout entier se déploie, il est double, il est complet, et semble tout proche. il relie les premières maisons et les bosquets de la rive, on pourrait presque le toucher. Je me dis que je pourrais passer dessous evec mon vélo, et c 'est ce que je fais !
Pas de photo, l' appareil était à la maison, mais peut être l' ai- je contemplé encore plus intensément, et il est resté gravé dans ma mémoire...
Et maintenant, promenons - nous dans les bois, les yeux grands ouverts, pour voir ces petites merveilles : les scilles
( j' en ai déjà parlé plusieurs fois, mais tant pis, je ne me lasse pas de ces retrouvailles ! )
Les hellébores...
Les tussilages, qui poussent si vite sans crier gare, alors que toute trace disparaît l' hiver...
Toutes ces petites merveilles arrivent à point, si discrêtes et si pures, pour fêter un grand ami :
Oui, Bonne fête, Saint Joseph, Joseph de Nazareth, veille sur tous tes amis, protège tous les papas, et tous ceux qui souffrent..
.Merci à toi qui nous apprends la gratitude, la simplicité, la confiance, la discrétion, le courage, et tant d' autres merveilles qui rendent la vie extraordinaire !
Tout simplement magique
Oui, c 'est encore l' hiver sur mon petit blog !
Voilà un moment que j' attends de m' y mettre pour faire un petit texte sympa !
Mais tant pis pour le texte,
le printemps approche à grands pas et je ne veux pas omettre
ces images d' une promenade magique !
Ici, la neige est devenue si rare, que nous sommes tout fous quand enfin elle apparaît !
Trop de photos sans doute, mais je suis incapable de choisir, je choisis tout, un émerveillement de chaque instant ...
bonne promenade avec nous au Mont St Blaise,
tout près d' ici. Devinez quelle est cette église que nous apercevons dans la vallée...
Et voilà , retour à la voiture près de l' allée des grands marronniers... Ils ne vont pas trder à bourgeonner !